Ce livre a comblé le vide qui manquait aux églises principales et aux églises indépendantes africaines dans leurs opérations sur le terrain. Les églises missionnaires mettaient l'accent sur le salut de l'âme avec les médicaments occidentaux. L'IPHC est entrée en scène au moment où on avait le plus besoin d'elle. Cette dernière a abordé des questions qui sont très chères au coeur des Africains. Elle a pu résoudre le problème de l'inconnu par la guérison divine, la réduction de la pauvreté sur la terre, la libération des destins des jeunes et des communautés, la destruction des principautés et des pouvoirs en rendant le christianisme praticable dans le contexte africain. La reconnaissance des femmes en tant que prophétesses et co-leaders avec leurs homologues masculins a contribué à la population de masse de l'église. En revanche, en essayant de rendre le christianisme attrayant pour les Africains, elle est restée en deçà du christianisme historique qui s'identifie à Jésus-Christ. Cela a amené certains théologiens chrétiens à classer l'IPHC comme une secte syncrétique. Malgré cela, si elle veut être pertinente dans le post-christianisme, des efforts de délibération pour que ses dirigeants soient formés théologiquement doivent être adoptés.