In 1828, the last year of his life, Franz Schubert composed three sonatas for piano which are generally described as the culmination of his lifelong occupation with the piano sonata genre. Schubert's role as successor to classical-era composers is clearly evident in them, while at the same time his very own, deeply personal tone resounds here. Our carefully revised edition of this frequently performed B flat major Sonata is based on the autograph and first edition. Once again, Schubert here seems to have gathered up all his powers of introspection and tranquillity. Above all, the calm theme of the first movement captivates through its dreamlike expression. While it does not pose technical-virtuosic problems for the player, itis highly demanding in terms of luminosity of tone and of subtlety of nuance. En 1828, la dernière année de sa vie, Franz Schubert composa trois sonates pour piano généralement considérées comme le couronnement de toute une vie de travail consacré au genre de la sonate pour piano. Elles révèlent clairement son rôle en tant que successeur des classiques. Mais il y résonne en même temps un ton qui lui est profondément et intimement personnel. L'édition soigneusement révisée de cette sonate en Si bémol majeur fréquemment donnée en concert se fonde sur le manuscrit autographe ainsi que sur la première édition. Schubert semble ici une nouvelle fois rassembler toute la puissance de l'intériorité et du silence. Le thème serein du premier mouvement touche tout particulièrement par son expression rêveuse. Sans difficulté technique spécifique, il constitue toutefois un défi pour l'interprète en termes de luminosité des sonorités et de subtilité des nuances. Franz Schubert komponierte in seinem letzten Lebensjahr 1828 drei Sonaten für Klavier, die allgemein als Krönung seiner lebenslangen Auseinandersetzung mit der Gattung Klaviersonate bezeichnet werden. In ihnen zeigt sich deutlich Schuberts Rolle als Nachfolger der Klassiker. Zugleich erklingt hier sein ureigener, tief persönlicher Ton. Die sorgfältig revidierte Ausgabe dieser häufig im Konzertsaal gespielten B-dur-Sonate basiert auf dem Autograph und der Erstausgabe. Schubert scheint hier noch einmal alle Kräfte der Innerlichkeit und Stille zusammenzufassen. Vor allem das ruhige Thema des ersten Satzes besticht durch seinen träumerischen Ausdruck, der dem Spieler keine technisch-virtuosen Probleme bereitet, sondern höchste Anforderungen an die Leuchtkraft des Tones und die Feinheiten der Nuancierung stellt.