Plus de 500 ans se sont écoulés depuis que Jérôme Bosch créait le Jardin des Délices. Ce triptyque, le plus célèbre de l'histoire de l'art, en est également le plus énigmatique : les spécialistes n'ont pas encore découvert la signification de la pléthore de motifs peuplant les trois panneaux. Pour la première fois, un chercheur indépendant, Guy-Claude Burger, ancien mathématicien et physicien, avance une explication qui se veut exhaustive et cohérente. Les clés qu'il propose sont tirées non pas de considérations historiques ou ésotériques, mais d'une expérience vécue particulièrement surprenante. Il nous raconte en seconde partie de l'ouvrage comment un changement radical de mode de vie et d'alimentation l'a conduit à constater un rapport généralement ignoré entre une certaine forme d'Éros et le développement des facultés extrasensorielles. Suivant son exemple, un grand nombre de personnes ont pu vérifier sa thèse et ont acquis des facultés de voyance. Or, c'est exactement ce que le Jardin des Délices nous amène à découvrir : il met en exergue deux formes de sexualité, l'une conduisant à la reproduction, l'autre à un apport d'énergie capable d'alimenter les facultés extrasensorielles. L'échec de cette forme d'amour subtile, constituant la Chute décrite par la Genèse, prive au contraire l'être humain de ses facultés supérieures, le condamnant à la frustration, à l'obsession sexuelle et aux souffrances que Bosch énumère dans son Enfer et qui l'ont fait passer pour un simple " faizeur de démons ". Chaque motif, jusque dans les moindres détails, trouve à travers cette grille de déchiffrage une interprétation précise au point que l'auteur s'engage à rembourser intégralement le prix de l'ouvrage à qui trouverait dans l'oeuvre de Bosch un seul motif significatif restant sans explication cohérente. Le message du Jardin des Délices apporte en même temps des solutions inespérées à nos problèmes de couple et de société.