Pendant la période de violence politique dans notre pays, de nombreuses dimensions de la vie nationale ont été affectées. L'une des conséquences a été l'effet sur l'éducation. Dès le début, le Sentier Lumineux a utilisé certains secteurs du système éducatif pour diffuser ses idées et recruter des militants. Les écoles et les universités, chacune à leur manière, ont été utilisées par cette organisation terroriste. D'autre part, de nombreux Péruviens n'ont pas pu fréquenter l'école ou l'université pour diverses raisons. Cela va de la mort des parents à l'abandon des établissements scolaires dans les territoires où la violence politique a eu lieu (Reynaga, 2008). En ce sens, l'éducation, qui est un droit fondamental de chaque personne, a été violée de diverses manières. La recherche indique que les principales conséquences psychosociales de la violence politique sont la peur, la méfiance, l'anxiété, la dépression, les sentiments d'humiliation et de dévalorisation, le blocage des capacités émotionnelles et intellectuelles, l'atteinte à l'identité personnelle, la perte de mémoire et les oublis fréquents.